Roman adulte
Bonjour tout le monde !
Retour sur un livre qui m’a beaucoup plu, Farallon Islands. Il est écrit par Abby Geni, qui est une écrivaine s’intéressant énormément au rapport entre l’Homme et la nature. Comme dans cette histoire, perdue sur une île ayant tous les droits…
Miranda est photographe et le jour où elle met les pieds sur les îles Farallon, cette nature sauvage et extrême la fascine. Elle essaie de faire sa place avec les quelques personnes sur place et elle revit au côté de ces paysages écartés du monde civilisé. Tout est dangereux sur cette archipel, un pas de travers et la chute peut être mortelle…
La vie de Miranda ne fait pas franchement rêver : elle a perdu sa mère à 14 ans et depuis, lui écrit des lettres pour lui raconter sa vie, elle ne sait pas vraiment quoi faire pour son futur et part sur des îles abandonnées… Mais attention, ce n’est pas une histoire sur Miranda qui reprend goût à la vie ou ce genre de chose. C’est beaucoup plus subtile, l’opposition entre la nature sauvage et elle, l’indomptable et l’être humain.
On la suit pendant un an à prendre des photos et à décrire les oiseaux qui peuplent ces terres. Et c’est fascinant ! Cette vie éloignée de tout, quoique assez dangereuse, fait rêver. On a aussi ses compagnons, 5 au total, qui ont tous un hobbie différent sur l’île. Habitués à la solitude des vagues et du froid, ils ne prennent pas la peine d’accueillir chaleureusement la nouvelle car, à quoi bon être civilisés quand nous ne sommes plus avec le reste du monde ? C’est dans ce silence et cette intimité de leur bicoque obscure que Miranda va les découvrir, pour le meilleur ou pour le pire.
Comme je l’ai dit précédemment, l’histoire se déroule sur un an. Elle est découpée entre les 4 saisons, ou plutôt, la saison des requins, celle des baleines, celle des phoques et celle des oiseaux. A chaque fois le paysage change et Miranda découvre de nouvelles espèces entre les rochers. Elle prend un de ses appareils fétiches et part en exploration. Les descriptions nous font imaginer nettement les senteurs de l’eau salée ou le toucher d’un bébé phoque, on y croit !
J’ai aimé cette histoire parce qu’elle nous déconnecte complètement et que tout est intéressant. Il y a aussi cette atmosphère oppressante entre les personnages, un huit-clos hors du temps qui peut faire perdre la tête. Miranda découvre cette nouvelle vie : retourner dans le monde des Hommes, ce ne serait pas possible.
A bientôt,
Maëlys