Après une longue pause, je reviens enfin pour reprendre le blog !
Aujourd’hui, on s’attaque au roman de Kim Liggett, L’année de grâce sortie en 2020. Entre un Hunger Games revisité et une lutte pour le droit des femmes, ce roman ne manque pas de vitalité et de fraîcheur.
L’année de grâce est une période spéciale pour toutes les jeunes filles de 16 ans. Considérées comme impures et en possession d’une magie qui attirerait les hommes, elles doivent s’exiler pendant une année pour faire disparaître leurs pouvoirs. Seulement, tout le monde n’en revient pas…
C’est sympa non ? En tout cas, dès le premier chapitre, on a bien saisi l’état d’esprit du village, celui de notre héroïne, Tierney. Les femmes baissent la tête et les hommes, et bien, ils vivent comme ils veulent.
Mais une chose que tout le monde connaît dans ce village, c’est l’année de grâce. Un prétexte pour garder les filles sous leur coupe comme dit Tierney, sauf que, posséderait-elle vraiment de la magie en elle ?
Elle va pouvoir le découvrir par elle-même car étant l’héroïne, elle vivra cette année hors des murs de son foyer, pour le plus grand plaisir des lecteurs ! Il paraîtrait d’ailleurs que des braconniers vivent à l’extérieur, au dehors…
Ce roman dévoile le quotidien de cette jeune fille qui n’aime, ni les robes, ni bien se tenir, ni l’idée du mariage. L’année de grâce est comme un échappatoire pour elle. Je ne dis pas qu’elle s’est jetée dehors dès qu’elle a pu ! Non, elle avait peur comme tout le monde mais toutes ces histoires sur l’année de grâce l’intrigue.
Quand les désignées se retrouvent à l’extérieur, le tableau donne à peu près ça : toutes les filles de 16 ans, dans une forêt qu’elles ne connaissent pas, avec une supposée magie en elles et cette méfiance qu’elles ont amenée avec elles, de leur village.
C’est le début de leur vraie liberté, seulement comment vont-elles en faire usage ? Les superstitions planent toujours, on se raccroche à ce que l’on croit. Qui sont les méchants dans l’histoire ?
Tierney sent le doute qui s’immisce peu à peu, et comme aux Hunger Games, il faut des alliés et un bon plan de survie. J’ai adoré ça, les stratégies que l’héroïne met en place sans se faire tuer.
Mais en général, la tension à elle seule, vous tient scotchée au livre. Je ne pense pas exagérer en disant cela, ça se lit vraiment vite ! Les critiques ont aussi comparé l’histoire à Sa majesté des mouches et c’est très juste. Une bande de filles d’à peine 18 ans qui se retrouvent comme ça, face à face en se jaugeant du regard. Qui percera les secrets de la forêt et qui révélera son pouvoir ?
C’est toute une psychologie qui met leur mental et leur force d’esprit à l’épreuve…
A bientôt,
Maëlys