Lou, après tout.

Bonjour tout le monde !

Aujourd’hui, petit article de Lou, après tout, de Jérôme Leroy, un français en l’occurrence ! Ce n’est que le premier tome et j’espère pouvoir lire la suite…

Le monde va mal depuis longtemps mais, personne n’était prêt pour le « Grand Effondrement ». L’histoire, commence 15 ans plus tard avec Guillaume, et Lou, qu’il a recueillie toute petite. Malgré toutes ces années après la « vague », rien n’est fini.

Donc, on part sur un roman de « fin du monde » plutôt triste, c’est vrai. La survie, c’est le quotidien de Lou et Guillaume à cause des chien-mutants etc. Enfin bref c’est assez compliqué ! Lou, c’est celle qui n’a presque connu que ce monde hostile et solitaire, elle est faite pour cette vie comme dit Guillaume. Lui, il se décrit comme vieux, il ressasse le passé, il est trop sensible pour tout cela.

Sa vie de petit à jeune homme, il nous la raconte au milieu du bouquin et tout est dit. Déjà le monde et la France souffrait, les gens étaient tous accros à la technologie et le Grand Effondrement était pressenti.

« J’écris à nouveau des poèmes, j’en envoie quelques-uns par mail à la revue qui en avait déjà publié. Je ne sais pas qui les lit, qui prend encore le temps pour ça. Je reçois parfois des messages de lecteurs, qui me disent que cela les aide.
Je suis touché, j’ai l’impression d’être utile. Je sais que je ne sauve personne, ou alors d’une manière différente en rendant ce que moi, j’éprouve quand je lis la poésie des autres : une forme de paix, presque de bonheur, au cœur de ce monde épouvantable.
La poésie, c’est au moins la consolation de nommer ce qui ne va pas. »

Lou, après tout. 2019

Et voilà, le pauvre Guillaume et ses poèmes, trop humains et délicats ce qui rend, je crois le plus, ce livre grave, mélancolique. J’ai trouvé que les pages ne manquaient de rien et malgré cette ambiance particulière et lourde, j’ai envie de lire la suite.

A bientôt,

Maëlys